Place devant l'église de St-Michel
réalisé par Juliette Neuenschwander
Sur cette grande place à l’entrée du secteur du collège, la façade ouest de l’église était Imposante. C’était un joyau de l’architecture qui se dressait au cœur de St-Michel dans un style gothique tardif, changé à partir du 18ᵉ siècle en un style rococo. Dotée d’une architecture remarquable, elle fait l’objet d’un lieu aussi impressionnant qu’emblématique. La croix du Christ était mise en valeur perchée aux hauteurs de cette dernière, apportant une touche de sacralité à l’ensemble et mettant en évidence la religion chrétienne. Ses murs en pierre usés par le temps et témoignant de plusieurs périodes historiques rendaient l’église basique et sans ornements excessifs, ce qui lui conférait une beauté discrète. Un magnifique vitrail en forme de cercle se trouvait au centre de la façade, faisant passer la lumière du jour lorsque le soleil était placé au sud.
Ces arbres d'âges, de tailles et de sortes variés apportaient une ombre apaisante autour du bâtiment, créant un havre de tranquillité. Ces arbres guidaient les visiteurs jusqu’à la porte en bois. Cette porte, solide et marquée par les années, était un symbole de l’accueil chaleureux qui attendait ceux qui souhaitaient y entrer.
>Sur la place devant l’église, il y avait des sculptures en pierre qui attiraient l'attention. Elles ne représentaient rien de religieux, mais formaient des vagues sculptées dans la pierre, comme si elles étaient en mouvement. Ces vagues, douces et fluides, semblaient prendre vie, contrastant joliment avec la tranquillité des arbres et de la nature environnante. Ces sculptures apportaient une touche d'art simple et apaisant, qui se mêlait parfaitement à l'environnement naturel. Cela faisait de cette place un endroit calme et agréable pour se poser et se détendre lorsque le soleil apparaissait dans le ciel.
L'atmosphère générale de cet endroit était d'une grande sérénité. Dès que l’on s’approchait de l'église, un sentiment de calme enveloppait tout, comme si le monde extérieur s’éloignait peu à peu. L'air paraissait frais, léger, et le parfum des arbres et des fleurs ajoutait à cet endroit une sensation de paix. Les grands arbres qui entouraient l’église créaient une douce ombre, un refuge naturel, et leur feuillage dansait doucement avec le vent, produisant un murmure apaisant.
Vue sur la cathédrale
Tout en bas de la rue de Lausanne se trouvait une cathédrale. À Fribourg, impossible de manquer la silhouette de la cathédrale Saint-Nicolas. Elle s’élevait au-dessus des toits de la vieille ville, comme un gardien de pierre figé dans le temps. De loin, elle impressionnait par sa hauteur et son allure élancée. Mais c’était en s’approchant qu’on commençait à voir toute la finesse de ses détails. Elle était l'une des plus belles cathédrales du pays, alliant grandeur, élégance et une riche histoire. Elle surplombait tout le reste des constructions, donnant encore plus un aspect de grandeur. Son impressionnante façade, caractéristique du style gothique, était dominée par des hautes piques qui se dressaient majestueusement au-dessus de la ville, visible depuis divers points de Fribourg. Mais ce sont surtout les énormes fenêtres qui captaient l’œil. Elles s’étendaient sur plusieurs mètres de haut, encadrées par des arcs et de délicats réseaux de pierre. Leur architecture laissait imaginer la lumière filtrée par les vitraux à l’intérieur, projetant une luminosité vibrante sur les murs. Même de l’extérieur, on sentait que ces vitres jouaient un rôle central, à la fois spirituel et esthétique.
L’ensemble donne une impression de grandeur solennelle. La cathédrale, bien plus qu’un simple monument religieux, se présente comme une sculpture vivante, un livre de pierre ouvert sur des siècles d’histoire et de foi.
Les toits des maisons étaient dans des tons de rouge et de brun. La taille des maisons contiguës variait : certaines étaient plus grandes que d’autres, laissant place à leur façade blanche, mais qui était désormais grise à cause du temps. Cette différence de taille faisait le charme du quartier, mais aussi du reste de la ville.
Il y avait aussi une possibilité de monter sur une sorte de plateforme surélevée qui donnait sur la cathédrale. Il suffisait de remonter un petit peu sur la gauche après la fin de la rue de Lausanne et l’entrée d’accès de cette plateforme était là.