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description du lycée

réalisé par Almara Larigaldie, Perrine Clément

À première vue, ce bâtiment dégageait un sentiment de puissance. Ce colosse avait les pieds bien ancrés dans le sol comme s’il y puisait son âme. De chaque côté de l’entrée se dressaient deux colonnes soutenant un balcon en pierre. En y regardant de plus près, l’édifice était accessible par une volée de marches encadrée par quatre gardiens verts qui surveillaient attentivement l’entrée du bâtiment ; on pouvait aussi y accéder par une rampe. En prenant un peu plus de recul, nous distinguions deux fenêtres aussi grandes que des humains et surmontées d’une grille en fer forgé. Il y avait ensuite une colonne de pierres empilées de chaque côté de la porte et accompagnant l’élévation du bâtiment. Plus loin, deux imposantes fenêtres étaient surmontées elles aussi d’une grille et espacées d’une trentaine de centimètres dans une parfaite symétrie avec celles qui se trouvaient sur la façade opposée, avec, à nouveau, des colonnes de pierres marquant les extrémités du mur. Au-dessus du balcon se dressaient vers le ciel une vingtaine de fenêtres qui se répartissaient entre les trois axes de la façade : celui de gauche, celui du centre et celui de droite, tous entrecoupés par les colonnes de pierres. Au sommet de l’axe central trônait le tympan du fronton représentant une femme guerrière fièrement surmontée d’une coiffe et tenant un bouclier dans sa main gauche tandis qu’une lance était appuyée contre ses cuisses. Autour d’elle s’étalait une myriade d’objets dont un livre et un télescope tout à gauche représentant l’observatoire niché au sommet de l’édifice. Nous y retrouvions aussi des instruments de musique comme une lyre ou une trompette vers la droite avec, en arrière-plan, des branches d’olivier. Le cadre, finement sculpté, affichait un motif rayé. L’édifice s’achevait avec une toiture sur les côtés ainsi qu’une fenêtre, et enfin une dernière structure surélevée dotée de fenêtres formées de petits triangles. Au sommet se dressaient finalement les pointes de l’observatoire s’élançant fièrement vers le firmament. Ce grand et imposant colosse nous avait définitivement marquées par son immensité.

Une sublime vue

Aux premiers abords, cette vue nous plaisait bien. Elle était source de calme tandis que nous apercevions une barrière en métal. À ses pieds s’étendait un trottoir tel un ruban sur une vingtaine de mètres. Tout à droite se situait un panneau nous indiquant le chemin à prendre pour trouver le « funiculaire des Alpes » ainsi que les escaliers descendant à côté de celui-ci. Au-dessus de ce panneau se tenait fièrement un arbre aux fleurs d’un rose pâle éclatant. Ses fleurs étaient aussi fines que du satin et de nombreux pétales parsemaient le sol de leur doux éclat. Plus à gauche se trouvait un poteau permettant aux différentes lignes de bus de circuler librement. Derrière ce poteau siégeait la station du funiculaire. Avec la finesse de sa toiture et ses murs blancs encadrant l’entrée, cette station avait tout l’air d’une petite maison tranquille. Nous retrouvions une nouvelle fois un pilier à l’arrière de la maisonnette et, en face de celui-ci, un bus qui vagabondait tranquillement jusqu’au prochain arrêt. On pouvait même apercevoir une voiture blanche si l’on plissait les yeux et regardait au-delà du bus. Quand on regardait plus attentivement le paysage, on pouvait remarquer une série de maisons entreposées toutes à la suite, comme si c’étaient des jouets que quelqu’un avait très bien ordonnés. Elles suivaient aussi le relief de la ville, comme pour nous rappeler que le funiculaire avait été placé pour cette même raison. Notre regard ne pouvait s’empêcher de glisser au-delà de la ribambelle de maisons, il se concentrait sur le pont ; celui-ci paraissait fragile, mal en point, comme s’il allait prendre sa retraite dans quelques années et qu’il s’efforçait de tenir le coup le temps que le sable tombe dans la partie inférieure du sablier. “Et si le pont se cassait ?” Cette vision d’horreur nous avait glacé le sang et nous nous étions forcées à regarder ailleurs. Notre regard fut tout de suite attiré par la cathédrale. Forte et imposante, celle-ci surplombait la ville par sa taille et par sa force. On aurait dit qu’elle portait un doux regard sur la ville et qu’elle regardait les gens avec bienveillance. Pourtant, ce n’est qu’un bâtiment.